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La flore lacustre - La Littorelle lacustre
mercredi 23 septembre 2015,
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Mis à jour le mercredi 23 septembre 2015
- La Littorelle lacustre
La Littorella lacustre
Nom binominal : Littorella lacustris
- Règne : Plantae
- Sous-règne : Tracheobionta
- Division : Magnoliophyta
- Classe : Magnoliopsida
- Sous-classe : Asteridae
- Ordre : Plantaginales
- Famille : Plantaginaceae
- Genre : Littorella
Plante herbacée stolonifère [1] monoïque [2] haute de 2 à 12[cm] dont les feuilles sont insérées en rosette basale sur une courte.
Anatomie comparée des formes émergées et submergées Les feuilles sont glabres, linéaires subluées, et leur longueur varie de 2 à 15[cm] chez la forme émergée. Mais la littorelle est capable de pousser sous l’eau, jusqu’à 4 m de profondeur. Elle prend alors une forme immergée morphologiquement semblable mais n´néanmoins différenciable. Lorsque les eaux se retirent, les feuilles de la forme submergée périclitent rapidement (en 24 heures) et des feuilles de type forme émergée repoussent (en 2 `a 5 jours). Par contre, les feuilles aériennes résistent à la submersion pendant des mois, adoptent la morphologie de type submergé en quelques semaines et en deviennent non distinguables.
Chez les deux formes, qui se multiplient au moyen de stolons lorsque le milieu est assez riche, les feuilles sont durables. Si les nutriments viennent à manquer, les plantes peuvent subsister plus de six mois sans changer d’apparence. La littorelle tolère de nombreuses conditions chimiques de substrat. Comme déjà indiqué, la morphologie des deux types de feuilles est similaire : l’épiderme est fin et ne contient pas de chloroplastes. Le mesophylle est percé de nombreuses lacunes et constitué de grosses cellules caractérisées par d’importantes vacuoles. Ces lacunes sont continues : elles traversent grosso-modo la plante des apex foliaires aux extrémités racinaires. Les chloroplastes sont de types granuleux avec plastoglobules [3] et granules d’amidon.
La feuille comprend trois faisceaux vasculaires : un gros faisceau central et deux plus modestes disposés dans la partie supérieure du mésophylle. Le xylème [4] est bien développé et est caractérisé par des trachéides spiralés. Le diamètre deux à trois fois plus important des feuilles de type émergées est dû à des lacunes plus développées. Les feuilles de la forme aquatique sont dépourvues de stomates et peuvent atteindre 18 cm, alors que les feuilles de la forme aérienne possèdent de nombreux stomates du type Helleborus. Le faisceau vasculaire central des feuilles de la forme submergée est directement en contact avec l’eau du milieu, c’est aussi le cas des feuilles de type émergée après une période de submersion. Par contre, dans les feuilles émergées classiques, ce faisceau est clos.
Écologie Marais et étangs des terrains siliceux, dans une grande partie de la France ; nul dans la région méditerranéenne ; Corse.
Répartition Europe centrale et boréale.
Floraison Mai-août.
Notes
[1] Le stolon est un organe végétal de multiplication végétative (forme de multiplication asexuée chez les végétaux). C’est une tige aérienne ou souterraine contrairement au rhizome, souterrain et parfois subaquatique. Il pousse au niveau du sol ou dans le sol et ne porte pas de feuilles ou uniquement des feuilles réduites à des écailles. Au niveau d’un nœud, il donne naissance à une nouvelle plante et, contrairement aux tiges radicantes, c’est à son extrémité, souvent au contact du sol
[2] Une plante monoïque possède des fleurs mâles et femelles en des endroits différents d’un même pied. Variante : l’hermaphrodisme monoïque, avec combinaison des fonctions reproductrices des deux genres en une seule fleur. Pour éviter l’autofertilisation, de nombreux organismes hermaphrodites font de la protandrie, c’est-à-dire que les anthères mûrissent avant les stigmates de la même fleur.
[3] Les plastoglobules sont des structures protéo-lipidiques associées aux membranes des thylacoïdes dans les chloroplastes. Les plastoglobules sont constitués d’une monocouche de lipides et d’une trentaine de protéines différentes assurant soit une fonction structurale (organisation des plastoglobules) soit une fonction métabolique (synthèse de vitamine E).
[4] Le xylème (du grec xylon, « bois ») ou tissu xylémique, est un constituant des tissus végétaux formé de l’association de vaisseaux, de cellules mortes ou vivantes de soutien et de cellules associées. Les vaisseaux du xylème sont constitués de faisceaux de cellules mortes alignées et entourées de lignine. Ils ont la capacité de transporter de grandes quantités d’eau et de nutriments depuis le sol jusqu’à l’« usine photosynthétique » : les feuilles. Le xylème conduit donc la sève brute (minérale).
Les dates à venir
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Gonflage Nitrox
Samedi 2 juillet 10:00-12:00.
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Plongée enfants
Samedi 2 juillet 14:00-17:00.
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Barbecue de l’été
Samedi 2 juillet 19:00-23:00.
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Formation N1
Dimanche 3 juillet 09:00-17:00.
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Formation N1
Dimanche 3 juillet 14:00-17:00.
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